Freaks & Merveilles

En quoi ça consiste, une lecture drag pour enfants ? Est-ce que ça peut s'adresser aussi à d'autres publics ? Comment répondre à un.e enfant qui dit « non » quand on demande si on lit une autre histoire ? Tels sont certains des sujets qui nous ont occupé.e.s pendant une petite heure avec une formidable drag-queen : Sandra van de Kamp !
Les lectures Unique en son Genre sont une initiative de la Maison Arc-en-Ciel (MAC) de Liège portée à l'origine par Sébastien Hanesse et Edith Bertholet. Iels ont importé d'Amérique du Nord ce concept de lectures par des drags. Depuis quelques années, le projet tourne en Belgique francophone et prend de l'ampleur. Désormais, des demandes affluent, de bibliothèques, librairies, centres culturels et même de prisons. Une manière formidable de questionner avec légèreté et convivialité les stéréotypes sociétaux.
Si vous voulez accueillir une lecture Unique en son Genre dans votre établissement, association ou autre, n'hésitez pas à prendre contact avec la MAC de Liège via courrier@macliege.be ou via la page Instagram d'unique en son genre, @uniqueensongenre.be.
N'hésitez pas à vous abonner à mes réseaux, sur Instagram et vos plate-formes de Podcast préférées, pour ne rien rater de cette belle aventure !
Par ailleurs, j'ai ouvert une cagnotte sur CotizUp pour que les personnes ayant les moyens et l'envie m'aident à couvrir les frais de ce podcast et le garder gratuit et accessible. A vot'bon coeur !
Je vous souhaite une très belle écoute !
Photo de Sandra van de Kamp utilisée : Diana Vos
Visuel du podcast : Maël Christyn
Musique du podcast : Baxter Halter
Avec le soutien de la ville de Bruxelles
Propulsé par Murmures ASBL

Je continue le hors-série démarré il y a deux semaines en recevant deux personnes qui sont régulièrement bénévoles de show drag. Iels assurent les entrées, le bar, la régie et mille autres postes qui aident un spectacle à se faire, une soirée à s'organiser, mais sont souvent invisibles voire oubliées.
Comment devient-on bénévole ? Ca consiste en quoi ? Pourquoi passer une soirée à effectuer un travail bénévolement? Est-ce que ça ne nourrit pas une logique du « pour la cause » finalement toxiquer ?

Voilà un peu le menu dans lequel nous avons navigué toustes les trois, Juliette, Martin et moi. Je suis très content.e de cet épisode, qui donne la parole à des personnes à côté desquelles on passe souvent tant iels sont « dans le décor ». Mais sans elleux, rien ne fonctionnerait...
Vive les bénévoles, vive les personnes qui nous aident à créer tous les projets fous qui nous passent par la tête et qui aident les Freaks et Merveilles à exister sur scène !
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Photo de Juliette utilisée : Laura Collard
Photo de Martin utilisée : Mik Talib
Visuel du podcast : Maël Christyn
Musique du podcast : Baxter Halter
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Propulsé par Murmures ASBL

Comment être drag-queen quand on est une femme cisgenre, c'est-à-dire assignée femme à la naissance et bien dans son genre ? Quelle particularité a cette pratique ? Qu'est-ce que ça peut amener à une femme de performer la féminité sur scène ? Mais aussi, comment trouver sa légitimité dans le drag quand on ne se sent pas faire partie des identités et réalités LGBT+ ?
Telles sont certaines des questions qu'on a traversé.e.s dans cet épisode avec Chaymi Blu.
C'est un épisode particulier dans son ton, dans son abord de ces grandes questions de nos pratiques. Souvent en le réécoutant pour le monter, je me suis retrouvé.e dans les paroles de Chaymi Blu, dans son rapport au drag, au public, à la performance. Alors j'ai décidé de vous le livrer un peu brut, avec des « euh », des silences et des rires parfois gênés, parce que ça faisait partie de l'atmosphère de cet épisode, de son indescriptible qualité.
J'espère qu'il vous plaira autant qu'à moi.
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Photo utilisée : Typic Alix
Visuel du podcast : Maël Christyn
Musique du podcast : Baxter Halter
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Cet hiver, j'ai décidé de vous concocter une petite surprise dans Freaks & Merveilles : une série d'épisodes sur les genstes de l'ombre, les bénévoles de show, stylistes, accessoiristes, photographes et organisateurices de show... Bref, celleux qu'on ne voit pas ou peu mais qui accompagnent et rendent possible la magie des drags. Celleux auxquel.le.s on pense souvent en deuxième quand il faut rémunérer, visibiliser, créer un cadre de travail safer ou remercier.
Pour commencer en force, je reçois une photographe qui a plus de quinze ans à parcourir les scènes au compteur. Une professionnelle de l'image, qui a décidé d'axer en partie sa carrière autour des Freaks & Merveilles, mais qui commence à douter face à la difficulté du milieu : Laura Jay Nethercott.

Quelle est la juste rémunération d'un.e photographe ? Comment se passe un shooting ? Est-ce qu'une fois les photos envoyées, on peut en faire ce qu'on veut ? Est-ce que Freaks & Merveilles n'enfreint pas un certain droit à l'image en retouchant des photos de photographe pour les visuels du podcast ? Et comment créer de bonnes pratiques dans le milieu ? Telles sont en partie les questions qu'on s'est posées avec Laura, et auxquelles ont a tenté de répondre pendant une heure d'entretien joyeux et très enrichissant.

Je tiens à remercier particulièrement Laura d'être venue parler aussi des difficultés de la profession, alors même que ses potentiel.le.s client.e.s pourraient écouter l'émission. C'est ce genre de dialogue ouvert et apaisé qui permet d'avancer vers des milieux queers plus conscients, plus justes et accueillants pour toustes les personnes qui y interviennent..

Le mois de décembre peut être particulièrement déprimant si vous n'avez pas la chance d'être entouré.e.s d'une famille aimante. Si vous en ressentez le besoin, n'hésitez pas à vous renseigner sur des fêtes et des lieux queers ou queer-friendly proches de chez vous – beaucoup organisent des réveillons, des fêtes et des repas pour se réchauffer le coeur et le corps comme on peut. Ne restez pas seul.e.s si cela vous pèse.

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Photo utilisée : Lou West
Visuel du podcast : Maël Christyn
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Le mois de décembre est dédié à la famille. Et dans les milieux queers, on sait bien que la famille, c'est un sujet compliqué... mais qui peut aussi être joyeux. Déjà, parce que toutes les familles de sang ne rejettent pas leurs membres queers, loin s'en faut. Nombreux sont les cas où la curiosité, l'ouverture et l'amour priment sur la peur et le rejet. Puis parce que dans les communautés queers, la famille de choix, celle qu'on se crée petit à petit en embrassant ses identités, celle qui nous accueille et nous soigne quand trop souvent le monde nous brutalise ou nous juge, cette famille-là est essentielle.
Dans le drag aussi, la famille est un sujet mobilisateur et puissant. Depuis les Houses des balls new-yorkais célébrés par « Pose » aux squats bruxellois actuels, les familles drags sont nombreuses et peuvent être une ressource essentielle pour faire communauté et s'épauler dans une pratique souvent vue comme solitaire, voire compétitive.
Je ne pouvais donc pas passer à côté de ce sujet en parlant des multiples manières de commencer ou de persévérer dans le drag.
Pour l'occasion, je reçois une jeune et belle famille : Lady Leggy et Gisèle !
Ensemble, on a parlé de ce qu'était une famille drag mais surtout de ce à quoi ressemblait la leur. On a exploré leurs univers, vu un peu où ceux-ci se mêlaient ou se complétaient. On a passé une heure délicieuse, toute en douceur et en joie. Quoi de mieux pour rentrer dans le mois de décembre ?

Le mois de décembre peut être particulièrement déprimant si vous n'avez pas la chance d'être entouré.e.s d'une famille aimante. Si vous en ressentez le besoin, n'hésitez pas à vous renseigner sur des fêtes et des lieux queers ou queer-friendly proches de chez vous – beaucoup organisent des réveillons, des fêtes et des repas pour se réchauffer le coeur et le corps comme on peut. Ne restez pas seul.e.s si cela vous pèse.

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