Freaks & Merveilles

Cet hiver, j'ai décidé de vous concocter une petite surprise dans Freaks & Merveilles : une série d'épisodes sur les genstes de l'ombre, les bénévoles de show, stylistes, accessoiristes, photographes et organisateurices de show... Bref, celleux qu'on ne voit pas ou peu mais qui accompagnent et rendent possible la magie des drags. Celleux auxquel.le.s on pense souvent en deuxième quand il faut rémunérer, visibiliser, créer un cadre de travail safer ou remercier.
Pour commencer en force, je reçois une photographe qui a plus de quinze ans à parcourir les scènes au compteur. Une professionnelle de l'image, qui a décidé d'axer en partie sa carrière autour des Freaks & Merveilles, mais qui commence à douter face à la difficulté du milieu : Laura Jay Nethercott.

Quelle est la juste rémunération d'un.e photographe ? Comment se passe un shooting ? Est-ce qu'une fois les photos envoyées, on peut en faire ce qu'on veut ? Est-ce que Freaks & Merveilles n'enfreint pas un certain droit à l'image en retouchant des photos de photographe pour les visuels du podcast ? Et comment créer de bonnes pratiques dans le milieu ? Telles sont en partie les questions qu'on s'est posées avec Laura, et auxquelles ont a tenté de répondre pendant une heure d'entretien joyeux et très enrichissant.

Je tiens à remercier particulièrement Laura d'être venue parler aussi des difficultés de la profession, alors même que ses potentiel.le.s client.e.s pourraient écouter l'émission. C'est ce genre de dialogue ouvert et apaisé qui permet d'avancer vers des milieux queers plus conscients, plus justes et accueillants pour toustes les personnes qui y interviennent..

Le mois de décembre peut être particulièrement déprimant si vous n'avez pas la chance d'être entouré.e.s d'une famille aimante. Si vous en ressentez le besoin, n'hésitez pas à vous renseigner sur des fêtes et des lieux queers ou queer-friendly proches de chez vous – beaucoup organisent des réveillons, des fêtes et des repas pour se réchauffer le coeur et le corps comme on peut. Ne restez pas seul.e.s si cela vous pèse.

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Par ailleurs, j'ai ouvert une cagnotte sur CotizUp pour que les personnes ayant les moyens et l'envie m'aident à couvrir les frais de ce podcast et le garder gratuit et accessible. A vot'bon coeur !
Je vous souhaite une très belle écoute !
Photo utilisée : Lou West
Visuel du podcast : Maël Christyn
Musique du podcast : Baxter Halter
Avec le soutien de la ville de Bruxelles
Propulsé par Murmures ASBL

Le mois de décembre est dédié à la famille. Et dans les milieux queers, on sait bien que la famille, c'est un sujet compliqué... mais qui peut aussi être joyeux. Déjà, parce que toutes les familles de sang ne rejettent pas leurs membres queers, loin s'en faut. Nombreux sont les cas où la curiosité, l'ouverture et l'amour priment sur la peur et le rejet. Puis parce que dans les communautés queers, la famille de choix, celle qu'on se crée petit à petit en embrassant ses identités, celle qui nous accueille et nous soigne quand trop souvent le monde nous brutalise ou nous juge, cette famille-là est essentielle.
Dans le drag aussi, la famille est un sujet mobilisateur et puissant. Depuis les Houses des balls new-yorkais célébrés par « Pose » aux squats bruxellois actuels, les familles drags sont nombreuses et peuvent être une ressource essentielle pour faire communauté et s'épauler dans une pratique souvent vue comme solitaire, voire compétitive.
Je ne pouvais donc pas passer à côté de ce sujet en parlant des multiples manières de commencer ou de persévérer dans le drag.
Pour l'occasion, je reçois une jeune et belle famille : Lady Leggy et Gisèle !
Ensemble, on a parlé de ce qu'était une famille drag mais surtout de ce à quoi ressemblait la leur. On a exploré leurs univers, vu un peu où ceux-ci se mêlaient ou se complétaient. On a passé une heure délicieuse, toute en douceur et en joie. Quoi de mieux pour rentrer dans le mois de décembre ?

Le mois de décembre peut être particulièrement déprimant si vous n'avez pas la chance d'être entouré.e.s d'une famille aimante. Si vous en ressentez le besoin, n'hésitez pas à vous renseigner sur des fêtes et des lieux queers ou queer-friendly proches de chez vous – beaucoup organisent des réveillons, des fêtes et des repas pour se réchauffer le coeur et le corps comme on peut. Ne restez pas seul.e.s si cela vous pèse.

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Photo utilisée : Alex Dussong
Visuel du podcast : Maël Christyn
Musique du podcast : Baxter Halter
Avec le soutien de la ville de Bruxelles
Propulsé par Murmures ASBL

Comment commencer dans le drag ? Pourquoi se lancer dans cette pratique exigeante et souvent très impressionnante ? Comment faire quand on n'a pas envie de faire comme les autres mais qu'on veut avoir une place dans le milieu ?
Aujourd'hui, je reçois Pardon.ne my Freak, un.e collectif.ve de « babys » - des drags qui commencent... enfin, qui commençaient au moins de mai, quand on a enregistré cet épisode.
Plus précisément, ce sont 4 personnes merveilleusement freaks avec qui j'ai parlé de leurs débuts :

• Atlas (@worlds.atlas),
• Anna (@anna.rt.she),
• Bambeetch (@bambeetch),
• Joy Pilou (@joy_pilou)

Avec d'autres, iels ont créé leur bulle d'adelphité dans un milieu drag pas toujours tendre. Pour être ensemble, sur scène et en dehors. Pour se créer une bulle de travail artistique selon leurs méthodes, mais aussi, à les entendre, une famille de cœur.
On a souvent l'image du drag comme une discipline solitaire, voire compétitive. Pardon.ne My Freak montre que tout autre chose est possible et ô combien désirable.
Avec elleux, on a parlé de ce qui mène au drag, de créer un tout plus grand que la somme de ses parties sans s'y perdre, des premières fois et des appétits innassouvis, de fougue et de révolution.

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Freaks & Merveilles est un podcast créé, enregistré et monté par Croque.
Photo d'Atlas utilisée : Louka Perderizet
Photo d'Anna utilisée : Brocoloulou
Photo de Bambeeth utilisée : Lotus
Photo de Joy Pilou utilisée : Lotus
Visuel du podcast : Maël Christyn
Musique du podcast : Baxter Halter
Avec le soutien de la ville de Bruxelles
Propulsé par Murmures ASBL

Pour ce troisième épisode de Freaks & Merveilles, j'ai le grand bonheur de recevoir Mademoiselle Boop. Après s'être faite une belle place de haute lutte dans la troupe de « Chez Maman », elle décide en 2017 d'ouvrir son propre cabaret, à quelques pas de là : le Cabaret Mademoiselle. Le lieu est vite devenu un rendez-vous incontournable des nuits bruxelloises, queers ou non. Puis, en 2021, elle ouvre « The Agenda », un bar Queer à quelques pas de là.
Mais qu'est-ce que ça fait de gérer deux lieux et une carrière dans le drag ? Pourquoi était-ce si important pour elle d'être un trait d'union entre des communautés si différentes ? Comment garder son indépendance financière et artistique face aux difficultés qui s'empilent, tout en ouvrant ses portes à une ribambelle de collectifs et autres initiatives en quête de lieux où performer ?

Voici une partie des questions auxquelles Mademoiselle Boop a tenté de répondre pendant une heure à mon micro. Une conversation passionnante une fois de plus, qui je l'espère vous ravira les oreilles.

Attention à nouveau que cette conversation a eu lieu en mai 2023 et que bien des choses ont pu se passer depuis...

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Photo de Mademoiselle Boop utilisée : Laura Jey Nethercott
Visuel du podcast : Maël Christyn
Musique du podcast : Baxter Halter
Avec le soutien de la ville de Bruxelles

Le drag est-il politique ? Et surtout, qu'est-ce qu'il a de politique ou pas, et en quoi c'est grave... ou pas ? Avec Blanket La Goulue, on tente de décortiquer cette phrase qui sonne parfois toute faite pour comprendre ce qui fait que du drag est, ou n'est pas, politique dans son contenu, ses méthodes et ses buts. Mais surtout, on papote de Blanket, de ses cours à la Brussels Art & Pole, de son drag, ...

Comme d'habitude, il ne s'agit nullement d'une discussion d'expert.e.s diplômées mais plutôt d'une papote entre passionné.e.s, enregistrée en mai 2023 et qui n'engage que nos « moi » passés :)

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Je vous souhaite une très belle écoute !
Photo de Blanket utilisée : Blanket La Goulue
Visuel : Maël Christyn
Musique : Baxter Halter
Avec le soutien de la ville de Bruxelles